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L'Aube Spirituelle, Une Folle Pensée de L'Inconnu

L'Aube Spirituelle, Une Folle Pensée de L'Inconnu
  • Ceci fera office de carnet de voyage, j' y exposerai mes ressentis, mes joies et essayerai d'éviter d'occulter mes tristesses ou mes incompréhensions. Je ne m'appelle ni Céline,ni Owen encore moins Rimbaud ou Baudelaire mais j'escompte bien vous entraînez.
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19 avril 2014

The end of the beginning

Ce dernier temps se résumerait aux champs lexicaux de l’accueil et des retrouvailles.

Mon père ainsi que ma mère après 9 mois m’ont revu, redécouvert, trouvé changés plus grand, plus mince, plus mûr.

Je m’attendais bien attendu à cela car nul ne reste le même après un an de voyage quel que soit la destination.

L’Independence, l’adaptabilité requise, le savoir et l’intérêt acquis change une personne en une autre.

Ils découvrent ainsi une hospitalité dont la notoriété a depuis bien longtemps dépassée les frontières, la gentillesse, l’amour l’échange jusqu’au sacrifice.

La nourriture est un sujet sacré, on donne, nourri, « farci » l’invité tel la dinde qu’on mangerait à Noël, et cela au prix d’heures de digestion dans la chaleur de l’été indien.

C’est avec joie que je leur dévoile les lieux d’un quotidien maintenant mentalement bien loin.

Leur faisant rencontrer les personnes m’ayant éduqué, chéri, ce avec qui j’ai tout partagé.

En cette fin d’expérience mon entourage ne fait que montrer l’amour et l’affection qu’ils me portent, une épreuve pour mes parents n’ayant pas une minute imaginé la force des liens qui me relie à ces gens, ces amis, ces proches.

Ma première famille exprime dans la joie la découverte de ma mère, propre aux valeurs dont je véhicule les traits. C’est dans l’enthousiasme nullement influencé par la confusion des langues que tous conversent et découvrent enfin l’un l’autre.

Il est pour moi difficile de rester naturel quand tous me portent honneur et ce avec tant d’amour.

Cette expérience a lié les cœurs de dizaines de vies et non seulement a nourri de savoir ma passion nouvelle pour deux langues dont je reste désormais fier de parler, apporta aussi un plus large savoir avec une approche différente des disciplines auxquelles je m’attache tellement.

De ces rencontres je retire des valeurs nouvelles, que je porte désormais haute en estime, le dynamisme, la foi dans un avenir incertain, ce pays est pareil à l’Amérique naissante et folle du début 20ème. Les nouveaux pays d’un ancien monde exploité, se réveillent enfin, posant un pied UNIS sur la vieillesse fatigués, repus dans la richesse inavouée, perdus dans l’ignorance, j’atteste que nous connaissons la peur du sacrifice, la paresse face à l’adversité… ce constat est flagrant.

L’Inde, m’a par exemple aussi démontré la force du symbole, source d’unité, de nos jours nécessaires, les drapeaux, hymnes, langages officiels sont communs à tous les pays mais combien de nos pays posent encore la main sur le cœur lorsque résonnent dans les écoles du pays l’hymne national. Clamant les valeurs de liberté, de justice, d’égalité et ce dans la l’unité. Ce beau discours s’est vécu et quotidiennement durant dix mois, je serai donc retirer de ces valeurs mes propres idées.

Cet échange est pour tout le monde mais tout le monde n’est bien entendu pas fait à cet échange. Car il faut s’adapter,  dans les situations requises et le temps impartis et ce pour véritablement connaitre le plaisir d’un dur et constant travail.

Je souhaite aux prochaines générations d’exchange students la même joie, bonheur, rire, découverte, éducation, amitiés, liens, et autres noms mélioratifs qui représenteraient positivement mon expérience.

Et comme dirait Churchill: “It’s not the beginning of the end but, the end of the beginning“.

 

Au revoir et à bientôt

Namaste

 

 

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26 mars 2014

Holi hai

Il y a en effet une semaine, je n’ai pas eu l’occasion de vous expliquer, ce qui demeure le festival le plus représentatif de l’Inde dans l’esprit occidental, Holi.

A la manière, Européenne la célébration commence toujours un mois avant, et ceux principalement dans les différents temples de la consommation, malls et autres markets.

Les enfants s’amusent en lançant des ballons et sacs remplis d’eaux du haut des toits, ayant pour restriction que d’éviter scooters at deux roues, ayant été durant trop longtemps, cibles de nombres d’accidents.

Ce gachis d'eau me parait incroyable dans un pays où  la population souffre du manque d’eaux lorsque les saisons chaudes approchent.

Une fois rentré de l’école, on court vers l’échoppe la plus proche vendant ces sacs propres à l’occasion ainsi que les colorants qui seront ensuite dilués dans la mixture préparée.

Puis on rafraichie ces passants, qui grommèlent encore d’avoir été la cible du bande d’enfants, ces démons lorsqu’ils sont aidés de leur parents se voient offrir la possibilité d’ajouter aux colorants et l’eau dévastatrice, des œufs, du sucre ou autres denrées qui ajoutent vitalité à la chose.

Lorsque par malheur on a visé la mauvaise personne, à qui il ne fallait causer aucun dérangement, alors on répond avec un large sourire « Holi Hai »= c’est holi, ce qui décharge apparemment de toutes responsabilités.

Puis à la date du 17, la véritable et religieuse cérémonie prend place et ceux à chaque rondpoint. Les locaux font tomber pour l’occasion un arbre entier qu’ils bruleront le soir même, ils nettoient la zone en récupérant tous les débris aux alentours (utilisant la corde des cerfs-volants tombés durant Uttaryan) , aidant à faire bruler ce feu de joie gigantesque.

Aux alentours de 7h après le coucher du soleil et l’apparition de la pleine lune, les voisins des proches quartiers, ainsi qu’un prêtre brahmane performent le puja collectif, allumant solennellement le feu e qui s’accompagne à nombre de rituels hérités des croyances anciennes.

Colliers de fruits, biscuits… sont jetés en son cœur, il faut ensuite ramener à la maison les restes de se feu sacrée qui seront entreposés jusqu’à l’année d’après. La collecte se fait lorsque le feu brûle et ce à l’aide d’une spatule accrochée à un bout de bois des plus longs afin d’éviter d’être atteint par les flammes.

 Vient le lendemain, une célébration des plus importante, il s’agit de lancer et de ressortir le plus colorée possible. Les gens appliquent de l’huile sur leur visage afin d’éviter d’absorber les couleurs, nous jouons sans repos du matin au zénith du soleil.

La joie se fait voir dans l’éclat des yeux de tous. Ce festival porte avec lui les sourires de millions de personnes, le cœur battant sur les musiques entrainantes, joués dans le pays entier, mêlés aux rires et aux bruits des tambours. Les gens dansent partout, relâchant dans l’atmosphère la joie apportée par ces couleurs.

 

La beauté trouve en inde racines, dans la déraison et le culte de joie de vivre.

La folie qu’insufflent de tels artifices de couleurs me manquera.

 

Namaste et à bientôt

18 mars 2014

Le Grand Nord fin

Mardi 18 March               

 

Commençons directement dans le vif du sujet, Après Jodhpur, nous sommes allés voir sa jumelle telle qu’elle est appelée,

Jaipur, la ville rose

 Non pas parce que son équipe de rugby revête le rose mais plutôt car en l’honneur de l’arrivée des anglais, le maharajah décida de peindre symboliquement sa ville aux couleurs des armoiries d’antan héritées de Krishna, le dieu lui-même. Ville étant extrêmement organisée, ayant près de 400 ans jusqu’à sa dernière majeur réorganisation qui fut de la construire rectiligne. Nous avons donc visité ses nombreux marchés connus dans toutes l’Inde pour ses prix exubérants car touristiques. Après avoir visité le plus beau palais de ma vie, fort en altitude à la bordure de la ville, dont l’arrivée se fait à dos d’éléphant ou en jeep. Puis la visite de Hawa Mahil, une construction étrange mais sublime.S’en suit d’un autre fort sur les hauteurs, nous laissant bouche bée par la beauté et le raffinement de ses halls, couloirs ainsi que le toit offrant une impénétrable vue, laissant bouche bée la totalité d’entre nous.

Après une après-midi libre de faire ses emplettes, nous rentrons à l’hôtel préparer nos valises pour un départ le lendemain vers

 

Fatehpur Sikri

 Le tout est fait d’une ville pour la cour Moghol  du 17ème, fait à la demande expresse de l’Empereur de l’époque et cela comprenant une ville entière, ainsi qu’une mosquée gigantesque sur le haut de la colline. Arrivés sur place pour la fermeture nous avons pu apprécier la vaste cité d’antan, imaginant les courtisans se pavoiser dans les jardins, jouant à des échecs à taille humaine, une ville des plus propres comprenant un system de drainage des eaux usées, filtrés qui alimentaient ensuite les jardins, des écuries gigantesques pour éléphants et autres montures utilisées de ce temps....

Puis direction la mosquée, sublime, magnifique, comprenant les tombes de nombre d’empereurs, une visite qui vaut le détour et ce principalement au coucher de soleil, qui pose les couleurs mourantes d’une journée mémorable sur cette somptueuse merveille. Nous remontons dans le bus, partant pour Agra à une heure du lieu.

 

Agra, la légendaire

 Matin, réveil 6h pour une visite qui commence à 7h 30, nous aurons le droit au lever de soleil sur Le Taj Mahal. Rêve d’enfant, avant d’être devant je n’y croyais pas, tickets, queue, après la première enceinte nous arrivons vers la grande porte, lorsqu’au loin, alignés sur ces splendides portes, nous l’apercevons, majestueux, raffinés, somptueux. La couleur de l’aube ne fait qu’altérer le moment en rajoutant beauté à ce sublime instant . Les jardins sont tels qu’ont les décris mais le Taj est bien plus grand que je ne le croyais, de part et d’autres se tiennent les deux mosquées entourant la tombe de marbre blanc de Shah Jahan et mumtaz. Je pense que vous connaissez la légendaire histoire de cet empereur sanguinaire mais constructeur, qui parmi nombre de femmes porte un amour platonique à la très magnifique Mumtaz, mourant en donnant naissance, Jah Jahan, souhaite à la gloire de son amour l’honorer en construisant une merveille reflétant la grandeur de sa beauté. Il s’endetta et fut emprisonné par celui qui reste le dernièr empereur Mughal, Auranganzib, qui laissa son père en face du Taj Mahal qui puisse pour toujours l’admirer dans sa folie. Une folie légendaire ainsi qui amena le Taj Mahal à exister. Quoiqu’époustouflant Agra, ne requière à peine qu’une journée pour ses monuments nous sommes donc ensuite dirigés vers Mathura, lieu de naissance de Krishna.

 Mathura, est le lieu mythique de naissance de Lord Krishna, né d’une mère emprisonnée, dont la prison aujourd’hui est une grotesque réplique, qui se trouve en dessous du temple originel, se temple à subit l’attaque des musulmans afin d’anéantir l’hindouisme  cependant il n’a jamais été touché car les hindus ont répondu à ces attaques avec ardeur, menant parfois cela, à un bain de sang.

 

Delhi, la capitale

Delhi-centre n’offre aucune différence entre l’architecture européenne et celle des bâtiments parlementaires et administratifs, car bien entendu la grandeur, la droiture et la majesté Anglaise demeurent. Le Jardin Moghol fut notre premier lieu touristique, cela m’a fait du bien et je dois le dire avec sincérité de voir un jardin propre entretenue, sublime par la diversité de couleurs et de senteurs, d’espèces.  Puis sur l’idée de l’arc de Triomphe, India Gate qui est une réplique faite par les anglais à la mémoire des disparus indiens de la première Guerre mondiale, au milieu d’un parc gigantesque dont les fontaines sont occupées par les enfants de la ville de tous âges jouant la journée entière, barbotant dans l’eau sous le nez de la garde républicaine Indienne, qui garde la flamme similaire à la tombe du soldat inconnu. Sur la route du retour nous avons vu de loin le Parlement et les différentes chambres et structures propres à l’une des République Fédérale ayant la meilleure constitution au monde. Le lendemain sous un temps pitoresque, nous revivons les pluies torrentielles de la mousson, nous allons visiter Qutub Minar, le minaret le plus haut d’Inde, le tout en marbre il reste en place depuis sa création il y a  près de 800 ans. Vu la hauteur de l’édifice, je salue le génie des architectes de l’époque. Direction la gare, son attente, ses rats sur la voie, ses odeurs bonnes comme néfaste, une véritable ville dans la ville.

 Après 8 heures de train nous arrivons à et 4 heures de bus, nous rejoignons l’Himalaya et sa station Dharamshala.

Il y fait 13 degrés et nous nous retrouvons tous désarmés devant un froid pareil, au bord de l’otite carabinée, on se refuge dans les draps épais de l’Hôtel et la chaleur de sa climatisation admirant de la fenêtre la neige tombée sur les hauteurs.

L’Himalaya est magique, sa grandeur, la pureté de l’air…. La communauté vivante dans les hauteurs de Dharamshala est principalement tibétaine, car l’Inde a accepté tous les réfugiés ainsi que la présence de son gouvernement le Dalai Lama, et le concile électif qui siège à ses côtés. Nous visitons le temple Tibétain récemment construit abritant les richesses sauvées des mains chinoises, rapportées du Potalhassa. Nous avons aussi pu visiter le palais d’été du Dalai Lama, constatant la divine place que lui octroie sa population à travers les Bounties, ananas et autres  offrandes qu’ils ont pour habitude d’empiler afin de récréer la tête d’un dieux.

 Après une journée et une nuit nous repartons pour 11 heures de bus dans les tourments des routes himalayennes.

Manali

Lieu légendaire pour lunes de miel, nous profitons de la splendeur et la hauteur de ces montagnes pour nous relaxer, lire, parler. Lorsque dans la nuit, je suis appelée par la guide ne parlant que très peu anglais, elle souhaite que je traduise et prenne soin d’une exchange student m’étant très proche, ayant des douleurs catastrophiques à l’estomac. On voit l’ombre d’une crise d’appendice pouvant nous faire tous rapatrier, coupant court au voyage. Après consultation, injections, pleures…. Elle se sent finalement mieux. Le lendemain nous partons vers les hauteurs pour une séance bonhomme de neige, parapente, et autres activités exotiques aux yeux des nombreux indiens privilégiés. Souvenirs mémorables des cimes Himalayennes. Rentrés à l’hôtel, nous rappelons le docteur qui répète injections et antibiotiques, à court d’argent nous craignons le pire. Cependant ce brave docteur nous répète qu’il n’y a pas urgence, ni hospitalisation nécessaire.

L’heure de la fin sonne, il nous faut plier bagages et repartir vers Surat, nous nous arrêtons en route, pour consulter un spécialiste qui nous explique qu’il y a désormais urgence et qu’elle doit être hospitalisée  avant le lendemain matin. Ne pouvant pas se faire opérer au milieu de nulle part, le Rotary prends la décision de la faire opérer à Surat, elle prendra un taxi vers Delhi accompagnée d’une autre Exhange student puis, à elles deux, elles prendront le premier vol vers Surat. Pendant que nous, inquiets, nous reparlons des moments incroyables vécus tout au long de cette somptueuse, et inoubliable expérience.

Rentrés en train nous prenons nouvelles de l’hôpital où l’opération s’est bien déroulée.

 

C’était hier Holi, le festival des couleurs que je vous raconterai avec excitation car cela demeure mon festival préféré parmi tous.

 

Namaste et à bientôt.

11 mars 2014

Le Grand Nord

Bonjour à toutes et à tous,

 

Je reviens après trois semaines d’absence d’un magnifique et mémorable voyage.

Traversant plus de 5 états, visitant près de 8 villes dès plus mythiques. Je ne sais par où commencer si ce n’est le début.

Après une journée de train dont les cafards vous laisse ressortir la peau couverte de morsures, car oui les cafards mordent à ma grande surprise. Nous prenons le mini bus et rencontrons son personnage emblématique, Ram le chauffeur, un baroudeur, qui porte à son honneur, en premier lieu un âge et une forme à son estime car pour une personne de 64 ans qui matin et soir descends bagages et sacs à mains du toit de son bus pour 14 personnes. En second lieu, il n’a pas de cartes et n’en a jamais eu besoins, il se souvient  de tout, où aller et dans quelle rue pour la totalité des villes des frontières du Pakistan à la Thaïlande et du Népal, à l’extrême pointe du sud indien.

Nous partons pour ensuite Jaisalmer et ses 10 heures de bus nécessaires.

 

Jaisalmer, la ville dorée.

 

L’accueil des Hotels clubs Mahindra reste un luxe qui je peux vous l’assurer faits grands biens. Les nuits seront confortables et paisibles.

Après deux jours de voyage, nous prenons les sacs à dos et nous engouffrons dans le dédale de rues entourant le fort central de la ville culminant sur une colline visible sur des dizaines de kilomètres à la ronde. Le gong du shopping retentit, les histoires de cadeaux pour proches sont l’excuse d’un arrêt toutes les deux minutes, s’enchainant sur des négociations ensanglantés pour des prix indiens imbattables.

Le fort est sublime ainsi que la vue qu’il offre, nous découvrons en quelques temps la beauté d’une ville, ses palais, la finesse du travail ordonné il y a de cela trois cents ans par les maharajas locaux émerveillant toujours les yeux de milliers touristes chaque année.

Le lendemain nous visitons un parc national, qui regorge de reste d’arbres millénaires carbonisés par le temps mais qui reste extrêmement bien conservé pour l’âge qu’ils détiennent.

Nous partons dans la foulée pour le désert Thar.

 

Sam Dunes, la beauté d’un coucher de soleil.

 

Une fois de plus le Rotary fait fort, nous dormirons dans des tentes merveilleuse, comprenant toutes les facilités d’un Hôtel mais cela au milieu du désert lui-même. A peine le temps de se remettre des émotions qu’offre la vue inaltérée d’un désert mythique que nous reprenons le bus pour les dunes les plus belles dunes du coin. Le long d’une route, nous nous retrouvons aux milieux de centaines de dromadaires, nous nous offrons donc le luxe d’atteindre le lieu sans le moindre effort, profitant pleinement de la hauteur de leur dos, des secousses que cela entrainent et de la vue à couper le souffle. Le soleil se couche, étalant ses couleurs chaudes sur un désert qui se refroidit. Nous sommes à cent mètres des frontières pakistanaises, et tous les indiens vous dirons que c’est belle bien le côté indien le plus beau, la plupart ne s’approche pas de la pauvre barrière qui sépare les deux pays, car cela serait comme renter en enfer. La vue reste incroyable.

Une fois atteint le campement, nous avons le droit à une danse rajahsthanis auprès d’un feu, allongés sur des sofas, des couvertures sur les pieds et la main dans la nourriture une position  qui s’impose que dans l’atrium de la Rome antique.

 

Une journée de bus après nous rejoignons Jodhpur.

 

Jodhpur, la capitale bleue.

 

Nous nous arrêtons brièvement pour deux nuits et un jour sur place. Quoique, cette somptueuse ville compte pléthore de palaces ainsi que de magnifiques temples, il est vrai qu’une journée bien essoufflée suffit à en faire le tour.

Le lieu de crémations des Maharajahs de Jodhpur culmine sur le plus haut plateau derrière les gigantesques défenses de la ville, appelée Jaswant Thada, il recèle des temples et lieux crématoires magnifiques, ce qui nous détache totalement de l’esprit pouvoir et militaire qu’évoque l’imposant Mehrangarh Fort, bâtiment le plus haut de la ville, il protégeait depuis des centaines d’années les rois de l’ancien temps, les puissants Maharajahs.

Cette lignée royale, ne vie plus dans le fort, ils ont changé de domicile depuis la construction d’un des palaces les plus grands du monde qui durant sa construction à donner emplois à près de tous les chômeurs et pauvres des années 1930 souffrant d’une grande famine. Afin d’alimenter en électricité les près de 347 chambres, salle du trône, musée et différents halls, il a fallu dériver une des rivières et y construire un barrage.

Aujourd’hui toujours habité par la famille royale qui perçoit le loyer d’une chaine d’hôtel occupant seulement les deux tiers du palais laissant un tiers à sa majesté, toujours respecté et considéré dans les occupations relatives à la ville et à son territoire. 

29 janvier 2014

Préparatifs de conférence

Mercredi 29 Janvier 2014

 

Le Rotary organisera dans peu de temps une conférence demandant pour ma part, beaucoup de préparations.

En effet chaque année, il est du devoir de l’Exchange Student de préparer différentes performances ayant lieu pour honorer le pays, sa culture et l’accueil reçu. Nous avons pour cela pléthore de spectacles pour certains se trouvant dans la lignée traditionnelle des shows présentés chaque année, pour d’autres, il en va de notre savoir, et expérience qui propre à chacun témoigneront de notre gratitude lors de la  conférence, réunissant plus de 2000 personnes affiliés ou non à l’Organisation Internationale du Rotary.

De mon côté je chante, danse, joue une pièce e théâtre, fait un discours en Hindi, endosse le rôle de présentateur et finit par une performance en 6 min qui consiste à faire le portrait de Gandhi sur scène. Cela s’annonce épique.

La fierté et la volonté de remerciements occultent la peur d’un public d’importance.

 

Pendant une semaine nous enchainons cours après cours puis finissons le soir dans le lit à apprendre paroles et discours pour dès le lendemain répéter la veille.

 

Nous sommes heureusement aidés par nos familles d’accueils et les multiples rotariens aguerris et habitués à gérer 14 adolescents, choisissant les idées les plus intéressantes dans un pugilat d’intérêts.

 

J’ai il y a de cela deux jours, eu l’honneur d’assister aux cérémonies et rituels propres aux mariages Punjabi grâce à ma dernière famille d’accueil. Les liens forts crées avec eux m’ont amenés tel un proche à revivre le temps des différentes fonctions auprès d’eux. La distance connue entre nous en un mois, nous a encore plus rapprochés, rétrécissant le temps car les meilleurs moments sont toujours les plus courts. Ayant dansé toute les nuits durant deux jours puis enchainant l’entrainement requit à la conférence le jour, j’accumule la fatigue, mais je me rends compte que cet insignifiant sacrifice me permet de vivre les heures les plus joyeuses et déjà les plus regrettés de mon séjour en Inde.

La vie est trop courte pour en gâcher le moindre instant, il faut saisir chaque opportunité et en délecter l’essence ainsi que le regret du temps passé, vous amenant à répéter cela pour vivre le plaisir de vivre, "vivre une vibrante et vivante vie". 

Namaste et à bientôt

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21 janvier 2014

Le souffle d'une aube nouvelle.

Mardi 21 Janvier 2014

 

Je suis depuis maintenant quelques jour des cours de Yoga.

Je le pratiquerai jusqu’à la fin de mon séjour et cela 1h30 par jour tous les jours sauf le dimanche. Cette pratique dite millénaire, et à tout point de vue bénéfique tant sur le plan mental, moral que physique. Cela accroit la concentration, la  flexibilité, améliore la motricité des muscles dont pour certains,  je peux vous le dire, j’en connaissais pas la moindre existence mais avant tout le yoga est la maitrise du souffle. Les Hindous pensent que leur vie se compte en nombre de souffles, plus le souffle est maitrisé et long, plus la vie en sera de même.  

Travailler le souffle et je l’avoue la tâche la plus difficile que je rencontre, l’air doit être amené jusqu’au bas des poumons et jamais vers le haut, c’est cette partie qui doit agir pour la respiration de la vie de tous les jours afin d’optimiser la place supérieure pour les efforts physiques de grandes importances.

 

Les yeux fermés, le cours donne l’impression d’avoir lieu dans un énorme soufflet alimentant les fourneaux des usines du 19ème, autant vous dire que j’en ressors le nez clair.

 

 Cette me fait grandement du bien, et je la conseille à tous les nerveux, les sportifs et les feignants. Le Yoga est pratiqué par toutes les générations, il n’y a pas de barrières, et ne pas être flexible n’empêche en rien la pratique de ce qui est considéré par les indiens comme un art, un traitement, une prévention, un sport…

 

Prenez soin de vous.

 

Namaste et à bientôt.

15 janvier 2014

Le vent l'emportera.

Mercredi 15 Janvier 2014

 

Comme remarqué, je n’ai pu tenir mon régime d’un post tous les mardis, en date d’hier.

La raison est principalement celle d’un festival que je n’ai quitté que tard le soir afin d’admirer une dernière fois les couleurs somptueuses.

J’ai tout d’abord le 13 au soir pu célébrer Lohri, festival punjabi auprès de ma très chère première famille d’accueil. Il consiste à allumer un feu, qui considéré comme sacré, sera au pareil des idoles nourris. Quelques soient l’âge, on danse, chante pour se porter chaud la nuit la plus froide de l’année, s’en suit 7 tours autour du feu en lançant généralement des biscuits, douceurs cuisinaient durant des heures dans l’après-midi. Immédiatement après un vœu nous devons récolter quelques bouts de ces offrandes dans le feu pour les plus téméraires, ou en toute simplicité les bouts éparpillés aux alentours afin bien entendu de les manger.

Ce festival remonte au moyen âge lorsque au Punjab, terre fertile principalement agricole, les fermiers demandaient aux dieux une prochaine récolte favorable.

 

 Après une bonne soirée, dont les mets punjabis aussi délicieux les uns des autres mais dont l’huile, le beurre et autre ingrédients connus des salles de sports vous rendent inaptes à déglutir. Je me suis dirigé tout droit vers mon lit pour une gracieuse nuit.

 

Puis dans le matin du 14, le festival de Kites commencent. Le soleil dans les yeux, du matin au soir nous volons grâce à nos cerfs-volants, touchant le ciel, atteignant les nuages. Tous les ans le vent est de la fête.

Sur tous les toits, balcons, terrasses, les familles entières apprécient ce rassemblement de couleurs en mangeant, écoutant de la musique, rattrapant les cerfs-volants coupés des moins aguerris. Car, en effet le but est de coupé le cerf-volant du voisin grâce aux cordes faites de bouts de verres pilés, qui avec vitesse et savoir-faire coupe le lien de l’autre. Tous les coups sont permis pour couper ces liens de la perche, au crochet, passant par la scie.

 

Et lorsque que la dernière lueur s’en va les parents allument des lanternes chinoises, ce qui avec les feu d’artifices partant de tous les toits laissent une fois de plus des souvenirs mémorables.

 

Namaste et à bientôt

7 janvier 2014

A Bicyclette!

Mardi 7 Janvier 2014

 

J’ai, il y a peu, changé de famille. Après cinq mois auprès de ce qui m’ont tout appris, des manières indiennes à la religion, la politique, l’histoire, ceux avec qui j’ai partagé le plus fort de mon expérience. J’ai avec eux travaillé ardument l’anglais pour me conforter qu’à l’inverse de l’Hindi cela me sera grandement utile.

 L’amour et la place qu’ils m’ont offert, ont bien entendu crée des liens à vie qui seront entretenus tant que les souvenirs au pareil des vagues, viennent secouer ce gros rock, mon cœur qui usé de la monotonie et la noirceur française a trouvé dans couleurs, adrénaline et réconfort.

 

Mon adaptation avec cette famille se fait très bien. Mon frère d’accueil de 18 ans, ayant été Exchange Student un an en France m’étonne et m’étonnera toujours pour l’aisance et le niveau acquis. Ceci me motive pour mon hindi, j’essaye ainsi de converser avec ma famille qu’en hindi, ce qui bien entendu améliore grandement mon adaptation, je suis plus indépendant car je peux désormais discuter avec tout le monde, parallèlement je pratique l’anglais avec les Exchange Students qui pour x ou y raisons ne le parlent pas. Ces trois langues sont désormais ma routine, même si je dois avouer que lorsque je me fais cosette je bannis le français de mon esprit, rien de mieux pour ne pas quitter le dictionnaire anglais-hindi devant son miroir.

 

J’ai désormais un vélo, les fesses et les poings serrés je ne quitte pas ma selle et mon guidon, mes yeux sont partout, je pense que pratiquer les routes indiennes pour un étranger outre le fait le fait que ce soit de la folie et aussi un très bon exercice de concentration et de réflexes. Je vois de vrais curiosités, être à 4 sur scooter, un labrador le pattes en l'ai sur le guidon, les gens mangeant et fumant parfois au télephone sur des scooter surchargés en contre sens sur une autoroute, "An Indian road is a box of chocolate, you never know what you gonna get" .

Voilà les nouvelles, je vous souhaite aussi une joyeuse épiphanie, en pensant fort à vous.

 

Namaste et à bientôt.

 

31 décembre 2013

Christmas

Mardi 31 Décembre

 

J’ai célébré il y a peu Noël parmi les membres de mon Rotary.

Un cadre sublime, la température telle que je ne l’ai jamais connu pour la veille de noël et la compagnie agréable, le rotary a réussi à combler le manque familiale qui pour certains d’entre nous s’est trouvé difficile.

 

 C’en est suivie la décoration du sapin de noël, puis des plus jeunes des danses aux origines de trois continents ouvrant le bal, dont la relève des quadragénaires indiens offre une soirée endiablée, tournant parfois au ridicule bollywoodien.

Après de touchant cadeaux, quelques chants de noëls, nous revenons au foyer, accueilli avec la même chaleur par les notre.

 

Il n’y a pas de vacances pour noël en Inde, la célébration n’a été introduite avec l’ampleur et la frénésie Euro-Américaines il n’y a de cela que quelques années.

Les fameux sapins commencent seulement à être de la fête dans quelques foyers, et les santa Claus des coins rues et super marchés émergent en flot.

 

La particularité du matin hivernal indien en métropole est peut-être ce mélange appelé « smog » par les anglais connu pour être au croisement du brouillard et de la fumée industrielle ou domestique. En effet le matin connait un soleil voilait parfois invisible, ma journée commence en voyant les foyers des plus pauvres partant au travail, qu’ils soient gardiens, porteurs, maçons ou les trois. Les femmes allument le poêle avec les ordures amassées le long de la route à même le sol, et voilà une bonne grosse et épaisse fumée  sortant des cheminées comme on n’en a pas vue en Europe depuis l’âge industriel. Je suis tous les matins témoin de cela m’offrant des images tristement belles , et l’Inde en est emplie, partout dans la saleté, la simplicité, l’insalubrité, la pauvreté, vous trouverez la pureté, la pureté des cœurs, des actes, des réactions, et cela est dans un sens la plus belle des choses que j’ai trouvé en Inde.

 

Je vous souhaite une bonne année, tachez de l’apprécier et de vivre chaque moment à son  paroxysme de son appréciation possible.

 

Namaste et à bientôt.

24 décembre 2013

Weddings

Mardi 24 Décembre

En Inde, ce mois-ci est connu pour les mariages plus que pour les célébrations de fin d’année.

C’est en effet la période dis « religieuses des unions sacrées ». Du au décès de mon grand-père d’accueil je n’ai pu participer au nombre exponentiel de mariage qu’il m’était prévu. Les mariages indiens sont l’achèvement parfois d’une vie d’économie. C’est l’occasion qui dans la vie paternelle n’est à pas rater.

La bonne recette pour un mariage réussie c’est un nombre devenant incalculable d’invités, des décors somptueux, des mets délicieux, les meilleurs organisateurs et spécialistes que l’on s’arrache, des bus payés par les familles des mariés arrivant de quatre coins de l’Inde, ramenant parfois des villages entiers, et bien entendu des tenues somptueuses, féeriques.

La richesse des hôtes ainsi que leur réussite doivent se refléter au travers des différentes fonctions qui se suivent parfois durant 2, 3 à 5 jours tout dépend bien entendu de l’argent prévu pour l’occasion.

Le modèle des mariages en Inde est totalement différent de celui à l’européenne, la majorité des mariages sont « arrangés » comme j’ai pu l’expliquer dans l’un de mes premiers messages.

Un Gujarati avec une Gujarati, un Punjabi avec une Punjabi, un sikh avec une sikh, et je vous passe, ceci englobe la caste (qui comprend la localité d’origine de la famille et donc sa culture et ses propres festivités) mais aussi la sous caste (jain, sikh… faisant bien entendu partis de la religion hindou mais dont la façon de pratiquer reste différente). Le principe est le même chez les musulman. Quant à croiser un musulman avec une hindou ou vice versa cela ne m’est jamais arrivé en 5 mois d’expérience, je ne désespère pas pour autant.

Quant à moi, j’ai pu assister à une réception d’un mariage Gujarati, manque de chance les mariages Gujarati sont les moins funky. En effet tel que me la résumé mon père d’accueil sur place, pas assez de choix dans les menus, (ma famille d’accueil punjabi dont la réputation des mariages reconnus dans le monde entier pour être les plus beaux proposant plus de 45 mets) vient ensuite le problème du nombre d’invités car il n’y a que 900 personnes, (alors que chez les Punjabi on attend plus de 2500 personnes) mais le point noir est bien entendu le manque d’alcool, donc pas de danses, pas de fun.

Cependant je connaissais les mariés, qui m’avaient invité personnellement étant « the white elephant » de la soirée, qui complète leur tableau de chasse et égayent les photos souvenirs, je me devais d’être présent.

Malgré toutes les critiques faites sur les mariages Gujarati, je me dois de dire que j’ai passé un excellent moment, la nourriture fut délicieuse, et les décors, couleurs, tenues somptueuses.

Voilà pour le moment, il me reste à vous souhaiter un excellent et joyeux noël à toutes et à tous.

 

Namaste à Bientôt

 

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