Festivités à l'horizon
Mardi 27 Août
Ce mois-ci et les deux prochains mois seront suivis d’un nombre considérable de Festivals, ça par ailleurs déjà commencé. Il est vrai que la gaieté perpétuelle des Indiens les amène à trouver tous les prétextes à faire la fête.
C’est dans cette atmosphère tiraillée entre l’excitation et l’impatience pour les fêtes majeures de la religion hindouiste que j’éveil ma curiosité jusqu’à apprendre les danses sacrées en ma classe de Garba, qui seront jouées durant les neufs jours de Diwali.
Diwali est le festival le plus emblématique du Gujarat, mais aussi le plus attendu car comme à leurs habitudes les Indiens ne manqueront pas de colorer leur enthousiasme quotidien avec les plus beaux saris et autres habits traditionnelles qui offrent à chacun un spectacle qui s’annonce époustouflant.
J’ai récemment assisté à l’impressionnant festival relatif à la naissance de Krishna, Janamshtmi. Ce dernier consiste à honorer l’un des plus importants Dieux du très grand panthéon hindou. Krishna dès son enfance, à la manière de Zeus qui avait un faible pour certains petits plaisirs, s’amusait à monter sur les étagères pour manger goulument le beurre dont il était friand, volant ainsi ces pauvres familles, (« le vilain garçon »). Les hindou s’amusent désormais à pendre sur une corde une vasque pleine de beurre fondu, d’huile et d’eau, qu’ils atteignent en formant une pyramide, et lorsque le plus jeune atteint finalement le récipient, il frappe alors avec force ce dernier à coup de noix de coco (fruit symbolique de la rligion hindou). Il retombe habituellement très vite dû au fait que la pyramide est comme vous le devinez, instable, le tout dans un pugilat de boues, beurres, coups de pieds, poings, de douleurs mais aussi de rires, sourires, qui se suit d’une interminable danse dans une atmosphère de folie joviale.
C’est avec plaisir et émerveillement que j’assiste à cela, me disant que c’est peut-être dans cette insouciance festive que les Indiens perdent tous ce qui constituent leurs maux quotidiens. C’est en fuyant leur routine et la constante menace d’une guerre avec le Pakistan (alimenté par les actions d’intimidations de parts et d’autres) qu’ils vivent leur vie et cela depuis des temps ancestraux.
Sur ceux je vous dis comme à mon habitude ces derniers mots.
Namaste et à bientôt
Clément