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L'Aube Spirituelle, Une Folle Pensée de L'Inconnu
L'Aube Spirituelle, Une Folle Pensée de L'Inconnu
  • Ceci fera office de carnet de voyage, j' y exposerai mes ressentis, mes joies et essayerai d'éviter d'occulter mes tristesses ou mes incompréhensions. Je ne m'appelle ni Céline,ni Owen encore moins Rimbaud ou Baudelaire mais j'escompte bien vous entraînez.
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11 mars 2014

Le Grand Nord

Bonjour à toutes et à tous,

 

Je reviens après trois semaines d’absence d’un magnifique et mémorable voyage.

Traversant plus de 5 états, visitant près de 8 villes dès plus mythiques. Je ne sais par où commencer si ce n’est le début.

Après une journée de train dont les cafards vous laisse ressortir la peau couverte de morsures, car oui les cafards mordent à ma grande surprise. Nous prenons le mini bus et rencontrons son personnage emblématique, Ram le chauffeur, un baroudeur, qui porte à son honneur, en premier lieu un âge et une forme à son estime car pour une personne de 64 ans qui matin et soir descends bagages et sacs à mains du toit de son bus pour 14 personnes. En second lieu, il n’a pas de cartes et n’en a jamais eu besoins, il se souvient  de tout, où aller et dans quelle rue pour la totalité des villes des frontières du Pakistan à la Thaïlande et du Népal, à l’extrême pointe du sud indien.

Nous partons pour ensuite Jaisalmer et ses 10 heures de bus nécessaires.

 

Jaisalmer, la ville dorée.

 

L’accueil des Hotels clubs Mahindra reste un luxe qui je peux vous l’assurer faits grands biens. Les nuits seront confortables et paisibles.

Après deux jours de voyage, nous prenons les sacs à dos et nous engouffrons dans le dédale de rues entourant le fort central de la ville culminant sur une colline visible sur des dizaines de kilomètres à la ronde. Le gong du shopping retentit, les histoires de cadeaux pour proches sont l’excuse d’un arrêt toutes les deux minutes, s’enchainant sur des négociations ensanglantés pour des prix indiens imbattables.

Le fort est sublime ainsi que la vue qu’il offre, nous découvrons en quelques temps la beauté d’une ville, ses palais, la finesse du travail ordonné il y a de cela trois cents ans par les maharajas locaux émerveillant toujours les yeux de milliers touristes chaque année.

Le lendemain nous visitons un parc national, qui regorge de reste d’arbres millénaires carbonisés par le temps mais qui reste extrêmement bien conservé pour l’âge qu’ils détiennent.

Nous partons dans la foulée pour le désert Thar.

 

Sam Dunes, la beauté d’un coucher de soleil.

 

Une fois de plus le Rotary fait fort, nous dormirons dans des tentes merveilleuse, comprenant toutes les facilités d’un Hôtel mais cela au milieu du désert lui-même. A peine le temps de se remettre des émotions qu’offre la vue inaltérée d’un désert mythique que nous reprenons le bus pour les dunes les plus belles dunes du coin. Le long d’une route, nous nous retrouvons aux milieux de centaines de dromadaires, nous nous offrons donc le luxe d’atteindre le lieu sans le moindre effort, profitant pleinement de la hauteur de leur dos, des secousses que cela entrainent et de la vue à couper le souffle. Le soleil se couche, étalant ses couleurs chaudes sur un désert qui se refroidit. Nous sommes à cent mètres des frontières pakistanaises, et tous les indiens vous dirons que c’est belle bien le côté indien le plus beau, la plupart ne s’approche pas de la pauvre barrière qui sépare les deux pays, car cela serait comme renter en enfer. La vue reste incroyable.

Une fois atteint le campement, nous avons le droit à une danse rajahsthanis auprès d’un feu, allongés sur des sofas, des couvertures sur les pieds et la main dans la nourriture une position  qui s’impose que dans l’atrium de la Rome antique.

 

Une journée de bus après nous rejoignons Jodhpur.

 

Jodhpur, la capitale bleue.

 

Nous nous arrêtons brièvement pour deux nuits et un jour sur place. Quoique, cette somptueuse ville compte pléthore de palaces ainsi que de magnifiques temples, il est vrai qu’une journée bien essoufflée suffit à en faire le tour.

Le lieu de crémations des Maharajahs de Jodhpur culmine sur le plus haut plateau derrière les gigantesques défenses de la ville, appelée Jaswant Thada, il recèle des temples et lieux crématoires magnifiques, ce qui nous détache totalement de l’esprit pouvoir et militaire qu’évoque l’imposant Mehrangarh Fort, bâtiment le plus haut de la ville, il protégeait depuis des centaines d’années les rois de l’ancien temps, les puissants Maharajahs.

Cette lignée royale, ne vie plus dans le fort, ils ont changé de domicile depuis la construction d’un des palaces les plus grands du monde qui durant sa construction à donner emplois à près de tous les chômeurs et pauvres des années 1930 souffrant d’une grande famine. Afin d’alimenter en électricité les près de 347 chambres, salle du trône, musée et différents halls, il a fallu dériver une des rivières et y construire un barrage.

Aujourd’hui toujours habité par la famille royale qui perçoit le loyer d’une chaine d’hôtel occupant seulement les deux tiers du palais laissant un tiers à sa majesté, toujours respecté et considéré dans les occupations relatives à la ville et à son territoire. 

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